Carlos, une série en trois parties diffusée le 19 mai sur Canal+, fait couler beaucoup d'encre. Parce qu'Olivier Assayas y révèle des talents qu'on ne lui connaissait pas, qu'il plonge au coeur du terrorisme avec une énergie affolante, que les épisodes sont sélectionnés à Cannes et que rien, vraiment rien, n'a été simple.
Il y a une quinzaine d'années, lors de ses premières venues en France, Abbas Kiarostami répondait aux questions d'un seul mot. Parfois deux, lorsqu'il s'agissait de développer une idée complexe. Aujourd'hui, ses réponses dépassent souvent les cinq phrases. C'est mieux. Mais tout y est dit. Et ce qui ne le serait pas est à chercher entre les lignes.